En poésie on ne dit pas tu me manques mais…
En poésie on ne dit pas tu me manques mais…
Je sens ton absence comme une étoile perdue dans l’immensité d’un ciel noir. Chaque nuit, lorsque la lune se fait timide et que les ombres s’étirent, c’est ton visage que je cherche dans les constellations. Les mots échappent à ma plume comme des oiseaux effarouchés, incapables de capturer l’essence de ton être dans leur vol fragile.
En poésie on ne dit pas tu me manques mais…
La lumière du jour semble pâle, délavée par la brume de tes souvenirs. Le vent murmure ton nom dans les branches des arbres et chaque feuille qui tombe est une lettre d’un alphabet secret que je déchiffre à peine. Je parcours les sentiers de notre mémoire commune, chaque pas résonne d’un écho lointain, doux et douloureux à la fois.
En poésie on ne dit pas tu me manques mais…
L’horizon se fait miroir, reflet de l’infini où je t’aperçois dans un rêve éveillé. Les vagues de l’océan chuchotent des promesses évanouies, et chaque grain de sable sous mes pieds porte le poids de nos instants partagés. Les marées du temps nous emportent, et pourtant, c’est ta voix que j’entends dans le chant des sirènes.
En poésie on ne dit pas tu me manques mais…
Les saisons passent comme des chapitres d’un livre inachevé, chaque feuille d’automne une page tournée, chaque fleur de printemps une promesse de renouveau. Le monde continue de tourner, indifférent à mon manque, mais c’est ton souvenir qui guide mes pas, lumière vacillante mais constante dans la nuit de mon âme.
En poésie on ne dit pas tu me manques mais…
Je t’aime, dans l’absence comme dans la présence, dans le silence comme dans le cri, dans la nuit comme dans le jour. Car en poésie, ce qui est tu ne se perd jamais vraiment, il se transforme, il transcende. Et dans cette métamorphose éternelle, c’est toi que je chéris, toi que je célèbre, toi qui es mon éternel printemps.
Anne Pottier
juin 4, 2024 @ 12:51 pm
Magnifique poème sur le manque. Les images sont belles et touchantes. On ressent vraiment les émotions derrière chaque mot. Très bien écrit.
Caroline Techer
juin 7, 2024 @ 3:26 pm
Les sentiments de perte et de nostalgie sont très bien décrits.
Bertrand Cohen
juin 9, 2024 @ 1:54 pm
Une poésie qui touche directement le cœur.
Michèle Joly
juin 17, 2024 @ 6:49 pm
On ressent profondément l’absence et le désir à travers ce texte.
Georges Chauveau
juin 21, 2024 @ 9:24 pm
Chaque mot semble pesé avec soin et émotion.
Paul Voisin
juin 24, 2024 @ 4:39 am
Une manière si délicate de parler du manque et de l’absence. Chaque mot semble pesé avec soin.
Antoine Gaudin
juin 25, 2024 @ 4:32 am
Un bel exemple de la manière dont la poésie peut exprimer le manque.